1001 films de Schneider : Queen Christina
2. Lorsque Christine est fâchée, elle claque les portes comme dans une scène de boulevard sauf que les portes ont 5 mètres de hauteur.
Des films, ma vie et rien d'autre. Site traitant des "1001 films à voir avant de mourir" de Steven Jay Schneider. Présentation chronologique des films en fonction de mon histoire personnelle. Vous n'y trouverez, ni résumés, ni critiques de films mais des idées, des émotions, des bribes de vie, suscitées par cette randonnée au cœur des 1001 films.
1001 films de Schneider : Queen Christina
2. Lorsque Christine est fâchée, elle claque les portes comme dans une scène de boulevard sauf que les portes ont 5 mètres de hauteur.
1001 films de Schneider : Nosferatu, le vampire
1001 films de Schneider : La Grève
1001 films de Schneider : The 39 Steps
Les 39 marches
Madeleine Carroll et Robert Donat, menottés l'un à l'autre |
Le cri de la dame devient le sifflement de la locomotive |
1001 films de Schneider : Footlight Parade
Prologue
1001 films de Schneider : Yankee Doodle Dandy
La Glorieuse parade
1001 films : I Am a Fugitive From A Chain Gang.
Je suis un évadé
Film américain réalisé en 1932 par Mervyn LeRoy
Avec Paul Muni, Glenda Farrell, Helen Vinson, Noel Francis, Preston Foster, Allen Jenkins.
Tiré de l'autobiographie de Robert E. Burns (prête-nom), I Am a Fugitive from a Georgia Chain Gang qui était en fuite avant et pendant le tournage du film.
1001 films de Schneider : King Kong
Un excellent film de monstres comme on n'en avait vu rarement à l'époque.
Un festival d'effets spéciaux. Pour l'époque, les effets spéciaux sont extraordinaires, en particulier, la scène au sommet de l'Empire State Building qui venait d'être construit en 1931 où Kong est attaqué par des avions militaires avec le paysage urbain de New York à l'arrière-scène. Toute remarque faisant référence au 9/11 est hors de propos.
La Bête qui tombe en amour avec la Belle nous renvoie au conte fantastique de La Belle et la Bête, quoique le final n'est pas comparable. Pour protéger la Belle, la Bête se sacrifie créant ainsi un des mythes les plus durables de l'histoire du cinéma.
Pure curiosité : la dimension de la bête fluctue entre 6 et 72 mètres ce qui ne nous empêche pas de suivre avec passion le déroulement de l'action.
Pourrait être considéré comme l'influence lointaine de Jurassic Park de Spielberg avec ses monstres préhistoriques enfermés sur Skull Island.
On pourrait aussi écrire tout un livre sur l'aspect colonialiste et esclavagiste de ce film. Pas besoin de dessins pour expliquer ce commentaire.
1001 films de Schneider : La Terre
Film soviétique réalisé en 1930 par Alexandre Dovjenko
1001 films : The Ox-Bow Incident
L'étrange incident
Titre du film : Appeler un lynchage incident (même signification dans les deux langues) me semble quelque peu sous-estimer l'horreur de la chose. L'affiche est assez explicite. The Ox-Bow Lynchings serait un titre plus approprié.
La version que j'ai vue sur YouTube était colorisée : ne touchons pas aux versions noir et blanc qui utilisent des techniques qui leur sont propres. Pensons, par exemple, au chiaroscuro. Tant qu'à y être pourquoi pas faire parler les films muets !!!
On pourrait rapprocher ce film de celui de Sidney Lumet, 12 Angry Men même si la conclusion diffère. Dans les deux cas Henry Fonda est du côté des inculpés contre les tenants d'une justice expéditive.
Visionné, la première fois, le 30 décembre 2006 sur DVD à Montréal
Mon 403ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
1001 films de Schneider : Destry Rides Again
Femme ou démon
Au milieu de ce saloon, trône Frenchie (il est cocasse de voir l'Allemande jouée un rôle de Française au début de la Seconde Guerre mondiale). Frenchie est l'allumeuse de service. Elle transfigure ce petit western. On a droit à quelques belles chansons de Dietrich avec sa voix graveleuse. Il est curieux de se rendre compte de la différence de ton de la voix de Dietrich entre la voix parlée et la voix chantée, beaucoup plus basse à moins que la voix parlée ne soit un doublage.
Autre élément qui sort de l'ordinaire des westerns : la place des femmes. On a droit à une bataille entre deux femmes au milieu des hommes dans le saloon mais surtout à toute la communauté féminine qui décide de mettre un terme à une bagarre entre deux gangs.
Passons sur le titre ridicule de la version française. Toujours voir les films en version originale. En version sous-titrée, si on ne possède pas bien la langue. Certains disent que voir un film en version sous-titrée c'est lire un film plutôt que le regarder. Ça peut s'appliquer à certains types de films, tel His Girl Friday, le film le plus bavard que je connaisse. On est scotché aux sous-titres pendant 92 minutes.
Visionné, la première fois, le 29 décembre 2006 sur DVD à Montréal
Mon 402ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
1001 films de Schneider : Nanook of the North
Nanook, l'Esquimau
Il s'agit d'une magnifique reproduction de la vie traditionnelle des Esquimaux telle qu'ils vivaient dans les générations précédentes. Les personnages que nous voyons jouent à refaire les gestes traditionnels de leurs ainés. Ils ont été engagés dans ce but.
On est, quand même, un peu déçu d'apprendre que ce que nous voyons ne correspond pas à la réalité du moment et que nous sommes en présence d'un documentaire acté.
Est-ce un documentaire ou un produit de fiction ? Disons que c'est un produit hybride des deux, certains appellent ça un documentaire poétique.
Des moments mémorables :
Lorsque la famille de Nanook sort du kayak. On ne s'attendait surtout pas qu'il y avait trois personnes enfermées dans le kayak.
La découverte du gramophone au poste de traite - même si c'est arrangé avec le gars des vues.
La construction d'un igloo.
La chasse au morse
La chasse au phoque.
L'habillement.
Contrairement à ce qu'on a pu dire Nanook (Allakarialuk), n'est pas mort de faim, perdu dans une tempête de neige, il est mort de tuberculose dans sa maison familiale.
Lieu de tournage : Dans la région du Cap Dufferin sur le bord de la baie d'Hudson, située à 40 kilomètres au nord d'Inukjuak dans le Nunavik, partie nord du Québec.
Esquimau qui a un sens péjoratif (mangeur de viande crue) a été remplacé par le terme Inuit qui signifie peuple en langue inuktut, langue parlée par les Inuits. Au singulier, Inuk.
De nos jours, beaucoup d'Inuits quittent le Grand Nord pour venir à Montréal. Ils sont en perdition, pour la plupart. Imbibés d'alcool, plusieurs sont étendus sur les trottoirs et font la manche en pensant peut-être à leurs ancêtres, tel Nanook, qui était fier de leur vie difficile mais autonome.
Chemin de traverse. J'ai regardé ce film avec ma fille de 15 ans. L'année suivante, à sa nouvelle école, son professeur d'art a demandé à la classe si quelqu'un avait déjà vu un film muet - ma fille leva la main en citant Nanook of the North, ce qui lui valut une grande estime de la part de son professeur. Cinq ans plus tard, ayant vu plusieurs des films de Schneider avec moi, elle gagna le prix Cinéma de son école.
1001 films de Schneider : The Thief of Bagdad
Le Voleur de Bagdad
1001 films de Schneider : Mr. Smith Goes to Washington
Monsieur Smith au Sénat
Visionné, la première fois, le 22 décembre 2006 sur DVD à Montréal
Mon 399ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
1001 films : The Birth of a Nation
Naissance d'une nation
1001 films de Schneider: Le Cabinet du docteur Caligari
1001 films : Adam's Rib
Madame porte la culotte
1001 films de Schneider : His Girl Friday
La Dame du vendredi
Probablement, le film le plus volubile de l'histoire du cinéma. Un véritable roller-coaster. C'est un feu roulant de dialogues à vous faire demander grâce. Des mots, encore des mots. C'est vrai que le sujet principal se passe dans le milieu de la presse. Mais peut-on respirer un peu ?
Ce film, c'est une prouesse au niveau des dialogues et de l'implication physique exténuante des deux acteurs vedettes, Cary Grant et Rosalind Russell.
Les dialogues sont à feux roulants sans jamais s'arrêter. Le summum de la cacophonie - puisqu'il s'agit souvent de cela - vers la fin du film, lorsque les deux protagonistes parlent en même temps dans deux téléphones différents. En V.O., la lecture adéquate des sous-titres est presqu'impossible.
Une guerre des sexes aux centaines de réparties : la guerre des sexes logorrhéique.
Ah oui ! Il y a une histoire qui tourne autour de la presse et des scoops qu'il faut sortir au détriment d'un grand tremblement de terre en Chine ou des menaces de guerre d'Hitler.
Critique. Cahiers du Cinéma. Janvier 1963. Numéro 139.
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org
Visionné, la première fois, le 17 décembre 2006 sur DVD à Montréal
Mon 395ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
1001 films de Schneider : Now, Voyager
Une Femme cherche son destin
Bette Davis dans un de ses grands rôles en jeune femme bafouée par sa mère mais qui réussit à s'en sortir grâce à la rencontre d'un amour défendu : elle est célibataire, il est marié.
Il est agréable, même si c'est un peu forcé la note, de voir Bette Davis passer de vilain petit canard à une séduisante dame du monde.
Une fin mélodramatique à cette histoire d'amour défendu : ''Oh, Jerry, don't let's ask for the moon, We have the stars.'' On pourrait comprendre cela par On peut trouver le bonheur sans avoir un homme dans son lit. Sortez les mouchoirs.
Malgré le code Hayes, l'amour entre une femme célibataire et un homme marié.
La signification du titre demeure ambiguë. Il est tiré d'un poème de Walt Whitman. Il pourrait suggérer que toute femme introvertie peut s'émanciper et devenir une grande dame.
Chemin de traverse : Dans la trame sonore du film, on reconnait un passage de la symphonie numéro 6 dite Pathétique de Tchaïkovski. C'est ce même passage qui jouait sur le tourne-disque de la maison familiale au moment où mon père faisait un infarctus des suites duquel il mourut, 3 mois plus tard, à l'âge de 46 ans, j'avais 17 ans. Cette musique est marquée à jamais du sceau de cette perte.
Oscars 1943. Une statuette pour la musique (Max Steiner)
Visionné, la première fois, le 15 décembre 2006 sur DVD à Montréal
Mon 394ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
1001 films de Schneider : The Lavender Hill Mob
De l'or en barres
Une comédie policière empreinte d'humour britannique mais surtout lente à se développer. Je n'ai pas ri, ni même souri - je ne comprends pas grand chose à l'humour britannique.
Le casse du siècle par quatre zigotos : le vol de 212 lingots d'or mais surtout comment en faire des produits vendables.
On a droit à une belle poursuite d'autos de police dans les rues de Londres.
Séquence hallucinante : les deux comparses qui descendent la Tour Eiffel par l'escalier en colimaçon à la poursuite d'écolières qui se sont procurées, par mégarde, des répliques de la Tour en or massif.
Panorama de Paris en 1951 vu de Monrmartre.
Une présence furtive (10 secondes) d'Audrey Hepburn qui n'a pas vraiment encore commencé sa carrière au cinéma.
Visionné, la première fois, le 15 décembre 2006 sur DVD à Montréal
Mon 393ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
1001 films de Schneider : Swing Time
Sur les ailes de la danse
Le plus fameux numéro est Bojangles of Harlem avec Astaire qui revêt un blackface et qui danse avec des clones de lui-même projetés en arrière-scène.
J'adore la séquence de l'hiver à New Amsterdam, tournée en studio. À mettre dans un catalogue sur l'art kitsch.
Oscars 1937. Une statuette pour la chanson The Way You Look Tonight
Visionné, la première fois, le 14 décembre 2006 sur DVD à Montréal.
Mon 392ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.