Visionné, la première fois, le 14 octobre 2002 à la télévision à Montréal.
Mon 370ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
Des films, ma vie et rien d'autre. Site traitant des "1001 films à voir avant de mourir" de Steven Jay Schneider. Présentation chronologique des films en fonction de mon histoire personnelle. Vous n'y trouverez, ni résumés, ni critiques de films mais des idées, des émotions, des bribes de vie, suscitées par cette randonnée au cœur des 1001 films.
31 mars 2024
370. Wyler : Roman Holiday
28 mars 2024
369. Altman : The Long Goodbye
La chanson, The Long Goodbye, composée par John Williams, revient constamment dans le film en leitmotiv.
Les 15 premières minutes du film autour du chat du détective Marlowe. Il aurait mérité une nomination aux Oscars pour le meilleur acteur dans un second rôle
Une des enquêtes menées par le détective Philip Marlowe concerne la disparition d'un homme célèbre qui habite Malibu Colony.
Malibu Colony est une des plus célèbres communautés gardées (accès privé) de la côte ouest américaine. Dans le passé, des personnalités de la communauté artistique d'Hollywood y ont habité : Pour n'en nommer que quelques-uns, Bing Crosby, Gloria Swanson, Gary Cooper y ont eu leur domaine. Elle est toujours la chasse gardée des plus riches habitants de Los Angeles.
Mon 369ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
23 mars 2024
368. Amenabar : Ouvre les yeux
1001 films de Schneider : Ouvre les yeux
Encore un film de science-fiction qui nous amène dans un monde construit comme un labyrinthe. Tout le long du film, on s'y perd à démêler le rêve de la réalité.
Dans le film on introduit la notion de cryogénisation. C'est l'idée de congeler votre dépouille mortelle pendant aussi longtemps que la science n'aura pas atteint la capacité d'y réintroduire la vie. Le personnage principal aurait été soumis à ce processus. C'est ce qui explique que l'on se promène continuellement dans deux réalités différentes : avant la cryogénisation et son réveil après 150 années passées dans la glace.
Parlant de réveil, la phrase Abre los ojos - Ouvre les yeux provient du réveille-matin qui utilise cette phrase pour sortir le personnage principal du sommeil.
Dans le film, on fait référence à Walt Disney qui aurait été un des premiers humains à se faire mettre dans un congélateur. Mais, en fait, ce n'est qu'une légende urbaine : Walt Disney a été incinéré et ses cendres reposent dans la crypte familiale dans un cimetière de Glendale, en Californie. Fait amusant, c'est quelque mois après sa mort que la Cryonics Society of California a réalisé la première cryopréservation humaine.
On ne peut pas penser à la comédie loufoque de Woody Allen, Sleeper (Woody et les robots - encore une traduction de film idiote et a mis Allen en furie), qui traite d'un individu qui a été cryogénisé en 1973 et qui se réveille 200 ans plus tard.
Berlin 1998. Prix C.I.C.A.E. Mention honorable pour la mise en scène
Visionné, la première fois, le 29 mai 2002 sur VHS à Montréal.
Mon 368ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
15 mars 2024
367. Aronofsky : Requiem for a Dream
Pourrait aussi être intitulé Requiem pour des camés. La descente aux enfers de quatre personnes accrochées à leur drogue.
Une performance éblouissante d'Ellen Burstyn dont le personnage qui, pour participer à un jeu télévisé, se lance, avec l'accord de son médecin, dans la consommation d'amphétamines qui la mènera finalement à son enfermement dans un asile psychiatrique.
Dans la même veine que Trainspotting mais, une coche en-dessous.
Visionné, la première fois, le 30 mars 2002 sur VHS à Montréal.
Mon 367ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
11 mars 2024
366. Jackson : The Lord of the Rings : The Fellowship of the Ring
D'abord, il faut dire que si j'ai vu ce film, c'était pour faire plaisir à ma fille alors qu'elle avait dix ans. Je n'avais aucune envie d'aller voir ce film. Rien dans ce film ne m'attirait - on était loin du cinéma intimiste que je préfère. Loin aussi de mes habitudes de cinéphile formées à l'époque de la Nouvelle vague.
Je fus assez déçu de mon premier visionnement. Je n'ai retenu que les grandes scènes de bataille qui me semblaient totalement écraser le scénario. Ce n'est qu'après de multiples visionnements avec ma fille que j'ai découvert toute la partie plus intime de ce film. Et je suis tombé sous le charme. Sous le charme de ces personnages qui partent vers la quête de l'impossible - aller détruire l'anneau, source de tous les pouvoirs, dans l'enfer d'une montagne éloignée - le Mordor. Il est difficile de ne pas tomber sous le charme des Hobbits qui font partie de cette quête initiatique. Un gros plus pour le couple trans-humain d'Aragorn (Viggo Mortensen) et d'Arwen (Liv Taylor).
Je ne connaissais pas Tolkien, l'auteur de la trilogie Le Seigneur des anneaux (1955). Dans mon adolescence, je savais qu'un de ses livres, Bilbo le Hobbit, était populaire chez les amateurs du new age mais je ne m'y étais pas du tout intéressé. Ça me semblait être un livre pour enfants.
Après ces multiples visionnements, j'ai décidé de m'attaquer à la production livresque. Le Seigneur des anneaux est l'aboutissement d'une production phénoménale sur une durée de plusieurs décennies. Une dizaine de livres sont consacrés à la formation de la Terre du Milieu et de ses multiples légendes. La Terre du Milieu c'est l'espace géographique où se déroule la trilogie. Je me suis plongé dans cette œuvre avec passion sans jamais en avoir fait le tour.
Évidemment, il faut se procurer la version longue et ses dvd d'extras qui nous montrent les dessous d'une des plus grandes œuvres (au sens de la production) de l'histoire du cinéma.
Je viens de revoir la version longue : la magie n'opère plus. La production est toujours aussi immense mais l'histoire tombe à plat. Mettons ça sur le compte de mon éloignement de tout ce qui relève de la fantasy.
La musique d'Howard Shore est sublime. C'est une grande œuvre symphonique. Ma fille et moi avons eu la chance d'aller voir la production de cette œuvre à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts à Montréal avec Howard Shore au pupitre. Une grande expérience émotionnelle inoubliable.
L'Office du tourisme néo-zélandais a une grosse dette envers Peter Jackson. Les scènes tournées dans les Alpes néozélandaises sont tout à fait magnifiques.
Oscars 2002 : Quatre statuettes : photographie, effets spéciaux visuels, maquillage, musique (Howard Shore)
Mon 366ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
04 mars 2024
365. Nolan : Memento
C'est la deuxième fois que je vois ce film et je n'arrive toujours pas à m'y retrouver. Le film se présente comme un puzzle psychologique mais il me manque, à chaque fois, des pièces pour que tout ça fasse du sens.
Mais malgré un scénario difficile à démêler, on est fasciné par ce Leonard qui a perdu la faculté d'acquérir de nouveaux souvenirs (amnésie antérograde) lors d'un événement traumatisant - le meurtre de sa femme.
L'histoire du meurtre et la quête de vengeance est, finalement, moins important que la manière dont Leonard s'y prend pour contrecarrer son handicap. Ce qui me fascine et ce qui fait tout l'intérêt de ce film c'est la façon dont le personnage principal essaie de combattre son invalidité en accumulant l'information en utilisant des photos de polaroid, des post-it et des tatouages sur son corps.
Mon 365ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.