Césars 2001. Meilleure photographie
Visionné, la première fois, le 5 février 2000 au Cinéma Ex Centris à Montréal.
Mon 348ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
Des films, ma vie et rien d'autre. Site traitant des "1001 films à voir avant de mourir" de Steven Jay Schneider. Présentation chronologique des films en fonction de mon histoire personnelle. Vous n'y trouverez, ni résumés, ni critiques de films mais des idées, des émotions, des bribes de vie, suscitées par cette randonnée au cœur des 1001 films.
Césars 2001. Meilleure photographie
1001 films de Schneider : Tout sur ma mère
Un film policier qui se veut freudien et qui se traine en longueur. Des dialogues chargées d'explications qui embrouillent plus qu'ils n'éclairent et le pauvre Sean qui se transforme en psychanalyste de pacotille.
Un critique : ''Une intrigue qui coagule plutôt qu'elle ne s'épaissit''.
Caché sous ce scénario, le comportement possessif pathologique d'Hitchcock pour sa comédienne, Tippi Hedren.
Pas de scènes de suspense si l'on excepte celle du vol du coffre-fort. Pensant qu'elle est seule pour effectuer son délit, Marnie découvre, avec horreur, qu'il y a une femme de ménage qui s'active dans la pièce d'à-côté. Elle tente alors, en enlevant ses chaussures, de s'échapper de la scène mais, malencontreusement, un soulier tombe au sol - la femme de ménage ne réagit pas - elle est sourde. Une merveille du suspense à la Hitchcock.
C'est beaucoup pour la blonde Marnie : cleptomanie, peur du rouge et des orages électriques, frigidité, viol (nullement explicite, à moins que ma copie n'ait été censurée), tentative de suicide, pédophilie, rejet parental. N'en rajoutez plus, la divan du psychanalyste est surchargé.
Les surimpressions, très nombreuses, sont en général assez merdiques.
Les coffres-forts du film me rappellent celui que mon père avait fait installer au sous-sol de la maison et dans lequel il enfermait les baptistères des enfants et quelques autres papiers importants. Ce coffre-fort, qui ne contenait pas un rond, provenait de l'idée de mon père d'ouvrir une franchise américaine de coffres-forts personnels à Québec - faillite sur toute la ligne.
Cahiers du Cinéma 1964. Un des dix meilleurs films de l'année.
Critique. Cahiers du Cinéma. Février 1965. Numéro 163. Il l'a dit, s'il l'a dit, t'es fini, t'es pris. Par Michel Delahaye.
Visionné, la première fois, le 17 novembre 1999 à la télévision à Montréal.
Mon 346ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
1001 films de Schneider : The Blair Witch Project
Bienvenue dans l'univers du faux documentaire et du genre found footage. Ce genre fait croire que le document présenté, perdu, a été retrouvé par des gens étrangers à la production du document. Une technique souvent utilisée dans les films d'horreur, par exemple dans Cloverfield (2008) ou Paranormal Activity (2007).
Tout l'intérêt du film réside dans la terreur instillée, par petites doses, par l'inadéquation des personnages dans un milieu inconnu : perte d'orientation, peurs nocturnes, hallucinations auditives et phénomènes étranges. La totale pour un film d'horreur.
Un deuxième visionnement est sans intérêt à moins de s'intéresser aux techniques de tournage qui sont étonnantes et brillantes. L'utilisation d'une caméra 16mm et d'un caméscope donne un rendu réaliste hors-norme, on pourrait presque dire jusqu'à la nausée. C'est ce qui en fait un film d'horreur exceptionnel.
La seule chose vraie du film est la petite ville (142 habitants) de Burkittsville, Maryland qui a dû subir l'assaut de milliers de fans de la série des Blair Witch Project, au grand désespoir des citoyens qui ont fini par bloquer l'accès à la presque totalité du village.
Parlez-moi d'un rendement sur investissement : le film a couté 35,000$ et rapporté 250 millions$ (chiffres de 2015).
Se perdre dans le bois est probablement ma plus grande terreur. J'ai fait des milliers de kilomètres dans les montagnes très forestières de l'est des USA mais toujours sur des sentiers balisés. J'ai même guidé des groupes d'une dizaine de personnes plus d'une centaine de fois par l'entremise de mon club de randonnée, Le Mouflon. Mais toujours sur des sentiers balisés. Je n'ai jamais fait de la randonnée en dehors de ceux-ci. Même avec carte et boussole (c'était avant le GPS portable), je ne me serais jamais aventuré dans le bois. Alors j'ai bien senti la terreur vécue par les personnages du film lorsqu'ils constatent qu'ils sont bel et bien perdus.
La compagnie qui a produit ce film, Haxan Films, est dénommée à partir du film Haxan (The Witch en danois), réalisé en 1922 par Benjamin Christensen.
Forgotten Silver (1995) de Costa Botes et Peter Jackson est un des plus fameux faux documentaire (documenteur) à propos d'un pionnier néozélandais du cinéma qui aurait été en avance sur différentes techniques cinématographiques mais qui aurait été oublié par l'histoire du cinéma.
Cannes 1999. Prix de la jeunesse - film étranger