1001 films de Schneider : The Masque of the Red Death
Le masque de la mort rouge
Film britannique réalisé en 1964 par Roger Corman
Avec Vincent Price, Jane Asher, Hazel Court, David Weston
Je ne me souviens plus du tout de ce film qui m'apparaît très mineur, peu intéressant. Vraiment, en 1977, j'évitais ce type de film. La soirée devait être drôlement moche pour que je m'écrase devant la télé pour me taper un film d'horreur, moi qui les avais tellement en... horreur.
Allez, on se farcit à nouveau ce film. Pas toujours rose ce foutu concept de revoir tous les films de Schneider au fil de ma chronologie personnelle. (En fait, j'adore !)
Eh bien, je l'ai vu. Où avais-je la tête lorsque j'ai vu ce film en 1977 ? Enfermé dans mes préjugés contre les films d'horreur, probablement. Bon, ce n'est toujours pas le style de film que je préfère mais j'ai aimé ce film. C'est bien fait, ça rend bien le monde de Poe. Le méchant Prospero (Vincent Price) est méchant à souhait quoique son prêchi-prêcha finit drôlement par m'agacer. Mais plus près du théâtre que du cinéma, tant par le décor, la mise en scène et la déclamation de Prospero qui se prend pour un héros shakespearien.
Des influences évidentes de Hitchcock et de Bergman.
Hitchcock : La maîtresse de Prospero, Juliana (Hazel Court), qui se fait attaquer par des oiseaux noirs. Une scène onirique assez érotique dans laquelle Francesca (Jane Asher), terrorisée, pousse des cris qui sortent directement de la scène de la douche de Psycho.
Bergman : Le personnage encagoulé de la mort est une belle transposition du même personnage que l'on retrouve en joueur d'échecs dans le Septième sceau. La ressemblance entre le Septième sceau (1957) et Le masque de la mort rouge était tellement évidente pour Roger Corman qu'il retarda de quelques années la production de son film pour marquer un décalage entre les deux films.
Visionné, la première fois, le 22 janvier 1977 à la télévision à Montréal
Mon 147ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 29 décembre 2022