Mon 364ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
Des films, ma vie et rien d'autre. Site traitant des "1001 films à voir avant de mourir" de Steven Jay Schneider. Présentation chronologique des films en fonction de mon histoire personnelle. Vous n'y trouverez, ni résumés, ni critiques de films mais des idées, des émotions, des bribes de vie, suscitées par cette randonnée au cœur des 1001 films.
18 février 2024
364. Verhoeven : Total Recall
Mon 364ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
07 février 2024
363. Wadleigh : Woodstock
Un absent de taille: Bob Dylan. Suite à son accident de moto en 1966, il avait quitté New York pour s'installer dans la région de Woodstock. Depuis trois ans, il n'avait donné aucune prestation artistique et ne s'était montré nulle part. Il vivait reclus avec sa famille. Devant la multitude qui allait envahir sa région, il préféra fuir en Angleterre où il donnera un concert au festival de l'île de Wight, deux semaines après le festival de Woodstock.
Le festival a lieu du 15 au 18 aout 1969 sur la ferme de Max Yasgur à Bethel dans l'état de New York, au sud-ouest de la ville de Woodstock. En 2017, le site a été enregistré dans le National Register of Historic Places.
Conçu pour recevoir 50 000 personnes, c'est finalement 500 000 personnes qui envahiront le site pendant trois jours. Cet événement est considéré comme l'apothéose du mouvement hippie.
J'ai visionné la director's cut qui dure 3h.44. Un montage qui, en plus de montrer les performances des artistes, nous promène à l'intérieur du site pour illustrer l'expérience vécue par quelques-uns parmi ce demi-million de spectateurs.
Les participants qui répondent aux questions de l'interviewer nous donnent une vision complète de ce qu'était les éléments caractérisant le mouvement hippie : l'amour libre, la paix sur terre, la drogue, les communes, la musique rock, le nudisme et les cheveux longs
On a l'impression que tous les participants à ce festival ont le même âge; pas de cheveux gris dans cette multitude. Pas de Noirs non plus, sauf sur scène.
Le clou du festival : l'interprétation de l'hymne national américain par Jimi Hendrick. Un grand classique de la musique rock.
Un emmerdement de première : une grande partie du film nous présente deux images concomitantes.
Oscars 1971. Meilleur documentaire.
05 février 2024
362. Scott : Gladiator
Premier péplum hollywoodien depuis La Chute de l'empire romain d'Anthony Mann tourné en 1964. Grande fresque historique qui ne nous fait pas oublier que Ben-Hur, tourné en 1959, demeure le champion dans cette catégorie. Mais il fallait un rappel de cette époque et Gladiateur nous y ramène d'une façon fulgurante.
N'y cherchez pas une vérité historique à part la tyrannie de l'empereur Commode ; peu d'éléments véridiques dans cette histoire. Ce gladiateur (Crowe) n'a jamais existé et Commode (Phoenix) n'est pas mort au centre de l'arène du Colisée à la suite d'un combat singulier avec le gladiateur. Plus prosaïquement, il est mort, à 31 ans, étranglé par l'esclave de sa maitresse Marcia.
Les séquences de combat, au début du film, nous permettent de voir les différentes armes utilisées par les troupes romaines (on espère que, là, la réalisation colle à la vérité historique). On rigole en voyant la manœuvre d'auto-défense qu'on appelle la tortue très popularisée par la bande dessinée Astérix. Obélix adorait pourfendre cette tortue.
La reconstitution en image de synthèse du Colisée est magnifique. On ne peut que pleurer en voyant ce qu'il reste aujourd'hui de ce Colisée qu'on a mutilé à travers les âges en l'utilisant comme carrière de marbre.
La musique qui accompagne la première scène est sublime. On dirait du Howard Shore. Beaucoup d'autres passages musicaux sont tout aussi sublimes.
Un certain critique (Bernard Achour) a parlé de ce gladiateur comme d'un soldat Ryan en jupette.
Oscars 2001. Cinq statuettes : film, acteur, costume, son, effets visuels
04 février 2024
361. Lee : Tigre et dragon
Je vais dire comme les Anglais, les films d'arts martiaux ne sont pas ma tasse de thé. Mais celui-ci m'a complètement séduit. La chorégraphie des combats, empruntant à la magie (et aux câbles dissimulés), sont d'une grande beauté et fait, pour moi, tout l'intérêt du film. Les auteurs de cette chorégraphie avaient déjà fait valoir leur talent dans le film Matrix en 1999.
Me tape un peu sur les nerfs, la quantité importante de dictons style Tout est illusoire, seul compte l'élan du cœur. On nous en sert un peu trop, surtout par la bouche du grand maître Li Mu Bai (Chow Yun-Fat). C'est une pratique que l'on retrouve souvent dans les films qui se passent en Chine et aussi dans les films d'arts martiaux. Ça fait un peu biscuit chinois.
La bataille dans l'auberge (la jeune fille contre cinquante méchants) est une prouesse de mise en scène. C'est un rappel de la bataille de saloon obligatoire dans tout western qui se respecte. On ne se fatigue pas de la regarder.
Les passages au violoncelle sont exécutés par le grand Yo Yo Ma.
Oscars 2001. Quatre statuettes : meilleur film en langue étrangère, direction artistique, photographie, musique.