1001 films de Schneider : The Lost Weekend
Le Poison
Tiré du roman de Charles Jackson.
Ouverture : Vue aérienne de New York, panoramique à droite, travelling avant jusqu'à la fenêtre d'un appartement puis entrée dans l'appartement. À quelques mouvements de caméra près, Hitchcock a utilisé cette séquence pour l'ouverture de Psycho.
Un bel extrait de La Traviata. C'est le célèbre Libiamo ne' lieti calici (Buvons dans ces joyeuses coupes). Une vraie torture pour Birman mais qui lui donnera l'occasion de rencontrer sa future amoureuse, Helen St-James, l'infirmière de service.
Certaines scènes sont carrément insupportables quand Birman atteint les bas-fonds de son alcoolisme dans le département des alcooliques d'un hôpital public (Bellevue) où certains patients sont atteints de trelirium tremens.
Séquence célèbre : Birman qui descend la 3ème avenue pendant des heures (on ne peut pas s'empêcher de penser au Voleur de bicyclette) afin de mettre au clou sa machine à écrire dans un ''pawnshop'', tous fermés à cause du Yom Kippour - ce qui contribuera au stéréotype que ce sont les Juifs pratiquent ce commerce.
Définition de l'alcoolisme tirée du film : ''Un verre c'est trop et 100 c'est pas assez''
La dernière séquence du film confirme l'adage : ''Alcoolique un jour, alcoolique toujours''
Il est curieux de voir plusieurs critiques dirent que la fin est un peu trop optimiste, trop hollywoodienne. Ils n'ont certainement pas vu la bouteille suspendue à l'extérieur de la fenêtre de Birman lors de la dernière séquence, qui est la même, inversée, que celle de l'ouverture.
Retour à la réalité : Dans le livre, Birman sombre dans l'alcoolisme parce qu'il n'est pas capable d'accepter son homosexualité..
Anecdote : Le gangster Frank Costello a offert 5 millions de dollars à la Paramount pour qu'elle brûle le négatif.
Mon 415ème film de la liste des 1001 films du livre de Schneider