
Dans la liste des 1000 meilleurs films du 20ème siècle
Films français réalisé en 1933 par Jean Vigo (1905-1934)
Avec Jean Dasté, (carrière sur 7 décennies) Gérard de Bédarieux (un seul film), Gilbert Pruchon (un seul film ), Louis Lefèvre (deux films)
"les enfants s'enfuient sur les toits, vers les cieux sereins, garants d'une nouvelle liberté."
Film interdit de projection publique en France pendant 12 ans, jusqu'à la Libération en 1945.
Vigo, c'était le grand péril pour l'ordre bourgeois.
Dans ce film, les figures de l'autorité passent à la casserole : des surveillants de collège au préfet, en passant par les professeurs, le principal et le curé.
Il est vrai que son père, dont le pseudonyme Miguel Almeyreda, anagramme de "y a la merde", fut incarcéré pendant la Grande guerre à cause de ses idées anarchistes. Ça la foutait mal pour la progéniture aux yeux des autorités. Alors, avec Zéro de conduite, grande tarte à la crème au visage des institutions républicaines, il était certain que Vigo serait immédiatement mis au pilori par l'ordre établi.
En tout et pour tout, Vigo, décédé à 29 ans, n'a réalisé que 165 minutes de cinéma : seulement deux oeuvres de fiction et un seul long métrage, L'Atalante. Pourtant, Vigo est devenu une majestueuse icône de la cinématographie française en plus de tracer la voie à tous ceux qui allaient aborder l'univers concentrationnaire des pensionnats scolaires.
Deux exemples :Dans le film de Truffaut, Les 400 coups, un clin d'oeil à Vigo, dans la séquence où les élèves, qui suivent leur professeur qui les guide dans les rues du quartier, progressivement l'abandonne et prennent la clé des champs.
Dans le film de Lindsay Anderson, If, la conclusion du film, dans laquelle des étudiants se réfugient sur le toit de l'école et canarde la troupe des dignitaires de la ville réunie pour célébrer la fin de l'année scolaire, est un vrai plagiat de la conclusion de Zéro de conduite.
Le rêve de tout pensionnaire :
Caméraman : Boris Kaufman.
Commence sa carrière avec Vigo dont il tourne tous les films.
Récipiendaire d'un oscar pour On the Waterfront.
Frère de Dziga Vertov, pseudonyme de Denis Kaufman.
En préparation : La deuxième et définitive édition (sauf quelques petits ajustements annuels) des 1000 meilleurs films du 20ème siècle. À paraître au cours du printemps.
Je vous promets le meilleur palmarès de tout le web. Rien que ça. Dans cette compilation, il n'y aura que des références crédibles en matière de cinéma en plus de présenter un point de vue plurinational.
En préparation également (ce qui n'a rien à voir avec ce blog) : trekking dans les Alpes italo-suisses. Le tour du mont Cervin : 180 kilomètres de randonnée avec trois cols au-delà de 3000 mètres. Purs délices!
Évaluation IMDB : 7,8 sur 10 par 1428 votants
Toutes les informations sur le film sur IMDB
Visionné, la première fois, en 1975 à la télévision à MontréalMon 117ème film visionné des 1001 films de Schneider
Dans le film de Lindsay Anderson, If, la conclusion du film, dans laquelle des étudiants se réfugient sur le toit de l'école et canarde la troupe des dignitaires de la ville réunie pour célébrer la fin de l'année scolaire, est un vrai plagiat de la conclusion de Zéro de conduite.
Le rêve de tout pensionnaire :
Caméraman : Boris Kaufman.
Commence sa carrière avec Vigo dont il tourne tous les films.
Récipiendaire d'un oscar pour On the Waterfront.
Frère de Dziga Vertov, pseudonyme de Denis Kaufman.
En préparation : La deuxième et définitive édition (sauf quelques petits ajustements annuels) des 1000 meilleurs films du 20ème siècle. À paraître au cours du printemps.
Je vous promets le meilleur palmarès de tout le web. Rien que ça. Dans cette compilation, il n'y aura que des références crédibles en matière de cinéma en plus de présenter un point de vue plurinational.
En préparation également (ce qui n'a rien à voir avec ce blog) : trekking dans les Alpes italo-suisses. Le tour du mont Cervin : 180 kilomètres de randonnée avec trois cols au-delà de 3000 mètres. Purs délices!
Évaluation IMDB : 7,8 sur 10 par 1428 votants
Toutes les informations sur le film sur IMDB
Visionné, la première fois, en 1975 à la télévision à MontréalMon 117ème film visionné des 1001 films de Schneider