25 mai 2013

256. Berbeley : Babes in Arms

1001 films de Schneider : Babes in Arms
Place au rythme

Retiré de la liste de Schneider en 2013



Film américain réalisé en 1939 par Busby Berkeley
Avec Judy Garland (16 ans), Mickey Rooney (18 ans), Charles Winninger, June Preisser, Grace Hayes

Une comédie musicale typique des années 30 - scénario simple, chansons et danses avec une grande finale tout feu tout flamme dans un théâtre de Broadway. 

Du Busby Berkeley 100% pur "musical". Suffisamment de numéros de musique et de danse pour soutenir l'intérêt, si on aime le genre, évidemment.

Autant j'adore Judy Garland, autant Mickey Rooney m'a toujours "tombé sur les nerfs". De la difficulté avec son approche hystérique du jeu de comédien. Mais, bon, il doit avoir un sacré talent quand même puisqu'il a joué dans 337 films et qu'il est toujours actif après 87 ans de carrière (décédé en 2014). Garland, décédée à 47 ans, n'a tourné que dans 36 films.
À voir : le numéro de danse contorsionniste de June Preisser.

Une chouette chanson
"Good Morning" (1939). Musique de Nacio Herb Brown. Texte de Arthur Freed
Chantée par Judy Garland et Michey Rooney



Visionné, la première fois, le 22 février 1989 à la télévision à Montréal
Mon 256ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 11 avril 2023

20 mai 2013

255. Minnelli : Meet Me in St. Louis


1001 films de Schneider : Meet Me in St. Louis
Le chant du Missouri




Film américain réalisé en 1944 par Vincente Minnelli
Avec Judy Garland, Margaret O'Brien, Mary Astor, Lucille Bremer, Leon Aymes

Premier film enregistré sur mon premier lecteur VHS. Découverte en même temps de Judy Garland que je ne connaissais pas vraiment. Tant emballé par elle que j'enregistrerai 5 de ses films lors d'une rétrospective de ses œuvres sur le canal public américain PBS. Avec ce lecteur VHS, ma cinéphilie va passer à une vitesse supérieure.

Les USA sont pleine guerre (1944) sur le front européen et sur le front asiatique, le "body count" prend des proportions astronomiques, alors quoi de plus thérapeutique que de se remémorer le "bon vieux temps".

Un mot vient à l'esprit en regardant ce film - mièvrerie. Les cinq premières minutes du film sont un classique de ce genre : le bonheur chantant dans un décor de studio surchargé.

Je suis un grand fan de comédies musicales, mais celle-là, elle passe pas.

"There's no place like home" Judy Garland reprend là où elle avait laissé après The Wizard of Oz.

Décidément, sortir de son "trou" (à utiliser dans le sens hobbit du terme) n'est pas une chose souhaitable pour la famille moyenne américaine. 

Ce n'est pas pour rien qu'en réaction à ce repli sur soi s'est développé un genre cinématographique devenu très populaire - le "road movie" - On pourrait dire pour paraphraser Judy : There's no place like to be gone.

Bon, d'accord, je n'ai pas été touché par ce film qui semble faire l'unanimité chez les critiques comme étant un des plus merveilleux films familiaux jamais tourné. Je lui préfère, dans le genre, et de loin, It's a Wonderful Life de Frank Capra.

Meet Me in St-Louis, c'est ce rendez-vous fixé pour l'Exposition universelle de 1904. En même temps et au même endroit, eurent lieu les 3ème Jeux olympiques qui ont été disputés sur une période de 6 mois et qui furent un tel fiasco auprès du public qu'ils mirent pratiquement fin au mouvement olympique lui-même.

Oscars 1945. Statuette pour une actrice enfant à Margaret O'Brien

Visionné, la première fois, le 17 février 1989 à la télévision à Montréal
Mon 255ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 11 avril 2023

07 mai 2013

254. Cukor : Camille

1001 films de Schneider : Camille
Le roman de Marguerite Gautier
Camille est le titre de l'adaptation américaine, en 1855, de la pièce La Dame aux camélias par une actrice du nom de Matilda Heron. Camille à cause de camélia.



Film américain réalisé en 1936 par George Cukor
Avec Greta Garbo, Robert Taylor, Lionel Barrymore

Comme on dit en anglais : Garbo rules. Un film avec Garbo ? Un Garbo, tout simplement. Dans les années 30, elle est la reine et comme la reine Christine de Suède (qu'elle interpréta, par ailleurs), elle se retirera des feux de la scène assez jeune, à 36 ans. Christine abdiquera à 28 ans pour consacrer le reste de sa vie aux activités culturelles sur le continent européen. 

Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ce film. Garbo ne peut pas jouer une prostituée. Sa Camille est largement au-dessus de la condition sociale de la Camille de Dumas : intelligente, sophistiquée, nuancée, altière. 

On ne retrouve pas la Dame aux camélias traditionnelle - on retrouve Garbo qui transcende ce personnage. C'est peut-être ce qui fait la force de cette adaptation.

On a beaucoup tourné cette Camille avant Garbo. Après elle, on n'ose plus. Que pourrait-on ajouter de plus à cette performance magistrale ?

O.K. tout le monde a compris; pour moi, Garbo "is the best ever".

Visionné, la première fois, le 5 février 1989 à la télévision à Montréal  
Mon 254ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 11 avril 2023