15 novembre 2022

279. Axel : Le festin de Babette

1001 films de Schneider : Le festin de Babette


Film danois réalisé en 1987 par Gabriel Axel
Avec Stéphane Audran (Babette), Bodil Kjer (Philippa), Birgitte Federspiel (Martine) , Jarl Kulle (dans cinq films de Bergman), Bibi Andersson (dans 11 films de Bergman), Jean-Philippe Lafont.
Sept anciens acteurs de Dreyer apparaissent dans ce film.
Adaptée de la nouvelle Le Diner de Babette de Karen Blixen

Si ce n'était pas si cucu-la-praline, je dirais que ce film est un bouillon de poulet pour l'âme : amour, foi et gastronomie.

Les chants luthériens, parsemés tout au long du film, participent à sa beauté.

Babette nous refait, à sa façon, La Dernière Cène avec, à la fin, la rédemption pour tous.
Les sept services du menu de Babette qui s'avère avoir été une cheffe d'un grand restaurant parisien avant qu'elle dut fuir la France suite à l'implication de son mari dans la Commune de 1871.
1. Potage à la tortue. Sherry Amontillado
2. Blinis Demidoff (crêpes servies avec du caviar et de la crème sûre). Champagne Veuve Clicquot.
3. Cailles en sarcophage. Clos de Vougeot
4. Salade d'endives
5. Savarin au rhum avec figues et fruits glacées. Champagne
6. Assiette de fromages et de fruits. Sauternes
7. Café. Cognac Grande Champagne

Au milieu du festin, comme il l'avait fait lors du repas de Noël dans Fanny et Alexandre de Bergman, quatre ans auparavant, Jarl Kulle se lève et prononce un discours,

Lecture cinéphilique
Lumière vives, Chroniques de cinéma 1947-1949 par René Lévesque, éventuel premier ministre du Québec de 1976 à 1985.  Au sortir de la guerre où il avait été correspondant de guerre pour l'armée américaine (il participa à la libération du camp de Dachau avec les troupes du général Patton), Lévesque se fit critique de cinéma pour un hebdomadaire québécois Le Clairon. Des critiques comme je les aime avec des chemins de traverse et des prétextes pour parler de sujets plus grands que le film critiqué.

Critique : Cahiers du cinéma. Numéro 405. La Dernière Cène par Frédéric Strauss.

Oscars 1988. Meilleur film en langue étrangère.
Cannes 1987. Prix spécial du jury.

Visionné, la première fois, le 17 décembre 1989 sur VHS à Montréal.
Mon 279ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
Mis à jour le 29 mai 2023