Le film débute par une des images les plus choquantes et probablement la plus célèbre de l'histoire du cinéma. Comme disait Jean Vigo le prologue nous assure qu'il s'agira de voir le film d'un autre œil que de coutume.
Dans les années 1920, le surréalisme est en pleine vogue en France. Un Chien andalou c'est vingt-et-une minutes de surréalisme au cinéma.
Ne cherchez pas un sens à l'histoire, il n'y en a pas. Un série de scènes se suivent sans continuité. Un chef-d'œuvre de l'histoire du cinéma expérimental.
Des scènes pour ébranler le spectateur : le rasoir et le globe oculaire, l'agression sexuelle, le passage d'une auto sur le corps d'un enfant.
L'ancêtre du vidéo-clip. Faut-il encore le rappeler ?
Superbe musique de Wagner : le prélude et le liebestod de Tristan et Iseult qui nous pénètre jusqu'à l'âme. Le tango, on s'en fout.
Pour la petite histoire, c'est Buñuel qui tranche le globe oculaire d'un.......veau.
Malédiction ? Pierre Batcheff s'est suicidé en avalant une dose létale de somnifères le 12 avril 1932. Simone Mareuil s'est suicidée en s'immolant par le feu à Périgueux le 24 octobre 1954.
Visionné, la première fois, le 12 avril 2007 sur DVD à Montréal.
Mon 452ème film de la liste des 1001 films du livre de Schneider.