Avec John Lurie, Eszter Balint, Richard Edson
D'abord la forme : un plan suivi d'un écran noir puis, un autre plan suivi d'un autre écran noir, un concept qui s'étend sur toute la durée du film. On comprend qu'un jeune réalisateur indépendant veuille casser la trame habituelle des films d'Hollywood mais, disons, qu'après le dixième plan, on a compris, on pourrait nous surprendre avec un autre concept.
Une histoire, en fait pas d'histoire, de losers : deux newyorkais et une hongroise qui débarque de Hongrie. Des outsiders de la vie, L'univers de Jarmusch est un monde vide qui nous montre l'envers du rêve américain.
De New York à Floride en passant par l'Ohio en hiver, on se balade dans un monde vide de sens. La seule trame qui réunit les différentes parties du film c'est la passion pour les gageures sur les courses de chevaux.
Vu de 2024, on n'en revient pas de l'omniprésence de la cigarette. Fumait-on vraiment de telles quantités de cigarettes, il y a 40 ans. Eh bien oui, j'en étais la preuve vivante.
Cannes 1984. Caméra d'or
Visionné, la première fois, le 23 juin 2006 sur VHS à Montréal
Mon 384ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
Mon 384ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.