1001 films de Schneider : Bull Durham
Duo à trois
Bull Durham : Sexe et baseball, plutôt sexe, finalement.
Sexe et baseball. D'abord ceci : Ball Four de Jim Bouton, publié en 1970. C'est une bombe qui éclate dans le milieu du baseball majeur. Un ancien lanceur des ligues majeures de baseball dévoile les dessous peu reluisants de certains joueurs de baseball qui s'adonnent à diverses pratiques de voyeurisme sexuel. Jim Bouton a été trainé dans la boue pendant de nombreuses années à cause de ses révélations. Imaginez des joueurs de baseball qui s'entassent sur le toit d'un hôtel pour reluquer les femmes dans l'immeuble voisin ou bien qui font des trous dans l'abri des joueurs pour voir l'entre-jambe des femmes assises derrière l'abri.
Maintenant, Bull Durham. Le doublage en français est une horreur. Les termes de baseball sont tout à fait à côté de la plaque. Il existait déjà au Québec des termes français du baseball, il fallait s'en inspirer. Encore mieux, le film aurait dû être doublé au Québec.
Bull Durham, c'est une comédie légère, très légère, qui ne mérite certainement pas de faire partie des 1001 films de Schneider, Quand on pense que de nombreux films sont rejetés du palmarès lors des différentes éditions du bouquin mais pas celui-là, c'est à s'arracher les cheveux. On a supprimé Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain en 2010 mais pas Bull Durham, c'est un non-sens.
Visionné, la première fois, le 12 avril 2006 sur VHS à Montréal.
Mon 381ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.