1001 films de Schneider : Saving Private Ryan
D'abord ceci pour se mettre dans l'ambiance du film : On n'a pas sauvé les cinq marins Sullivan. Cinq membres d'une même fratrie périrent dans le naufrage du USS Juneau coulé par des sous-marins japonais le 13 novembre 1942.
Scène du débarquement inoubliable. Je ne sais pas si on arrivera à faire plus réaliste. En superproduction, c'est l'équivalent du naufrage du Titanic dans le film de Cameron.
Inoubliable aussi : la mère des Ryan qui s'écroule en voyant arriver un officier de l'armée accompagné d'un prêtre venant lui annoncer le décès de trois de ses fils.
Autre scène inoubliable (je pourrais en rajouter une dizaine, mais arrêtons-nous à celle-ci) : avant la bataille finale, l'attente paisible des soldats dans les décombres d'un village de Normandie pendant qu'Édith Piaf chante Tu es partout et C'était une histoire d'amour.
Cette main droite du capitaine Miller, professeur de lettres de lycée, qui tremble nous rappelle constamment l'incroyable anxiété que doivent affronter les militaires en zone de combat. À moins que ce ne soit tout simplement que le syndrome du tremblement essentiel qui affecte généralement une seule main. Trouble qui affecte ma main gauche - étant gaucher, c'est un peu emmerdant.
Le caporal Upham, (éduqué, polyglotte, cultivé) je n'ai jamais vu un personnage d'une telle veulerie dans aucun film de guerre qu'il m'ait été donné de voir.
Capitaine Miller : ''Chaque fois que je tue un homme, je m'éloigne un peu plus de chez-moi''
Oscars 1999. Cinq statuettes : réalisation, photographie, effets spéciaux sonores, montage, son
Critique. Cahiers du Cinéma. Octobre 1998. Numéro 528. Il était une fois le débarquement par Antoine de Baecque.
Visionné, la première fois, le 11 aout 1998 au cinéma Quartier Latin à Montréal.
Mon 337ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider