1001 films de Schneider : Novecento
Retiré de la liste de Schneider en 2013.
Film italien réalisé en 1976 par Bernardo Bertolucci
Avec Gérard Depardieu, Robert De Niro, Dominique Sanda, Francesca Bertini, Laura Betti, Werner Bruhns, Alida Valli, Stefania Sandrelli, Donald Sutherland, Burt Lancaster, Sterling Hayden
Par ce bel après-midi neigeux, en m'entraînant au mont Royal, j'ai écouté dans mon IPod cette chanson de Jean Ferrat, La montagne, qui nous dit qu'il est dommage que les rats des champs deviennent des rats des villes. C'était une de mes chansons fétiches au temps de ma jeunesse. En l'écoutant, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien avec le film de Bertolucci. Novecento c'est, ni plus ni moins, Ferrat qui fait du cinéma. Si Ferrat avait voulu faire un film sur la lutte des classes, c'est Novecento qu'il nous aurait donner à voir sans les scènes de nudité (Ah! divine Dominique Sanda) et de violence gratuite (le massacre du petit Patrizio). Ce Novecento, c'est de la pure naïveté, à des kilomètres de la réalité du monde rural de l'Italie à l'époque du fascisme.
On n'attendait certainement pas un tel film, sans nuances et accrocheur, d'un cinéaste qui nous avait donné Le dernier tango à Paris, quatre ans auparavant. Peut-être que Bertolucci, par ce manichéisme tonitruant (tous les paysans sont gentils et solidaires, tous les fascistes sont des pervers sanguinaires), nous demande tout simplement de retrouver notre cœur d'adolescent révolutionnaire : prolétaires de tous les pays, unissez-vous. N'a jamais marché ce machin.
Avec Gérard Depardieu, Robert De Niro, Dominique Sanda, Francesca Bertini, Laura Betti, Werner Bruhns, Alida Valli, Stefania Sandrelli, Donald Sutherland, Burt Lancaster, Sterling Hayden
Par ce bel après-midi neigeux, en m'entraînant au mont Royal, j'ai écouté dans mon IPod cette chanson de Jean Ferrat, La montagne, qui nous dit qu'il est dommage que les rats des champs deviennent des rats des villes. C'était une de mes chansons fétiches au temps de ma jeunesse. En l'écoutant, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien avec le film de Bertolucci. Novecento c'est, ni plus ni moins, Ferrat qui fait du cinéma. Si Ferrat avait voulu faire un film sur la lutte des classes, c'est Novecento qu'il nous aurait donner à voir sans les scènes de nudité (Ah! divine Dominique Sanda) et de violence gratuite (le massacre du petit Patrizio). Ce Novecento, c'est de la pure naïveté, à des kilomètres de la réalité du monde rural de l'Italie à l'époque du fascisme.
On n'attendait certainement pas un tel film, sans nuances et accrocheur, d'un cinéaste qui nous avait donné Le dernier tango à Paris, quatre ans auparavant. Peut-être que Bertolucci, par ce manichéisme tonitruant (tous les paysans sont gentils et solidaires, tous les fascistes sont des pervers sanguinaires), nous demande tout simplement de retrouver notre cœur d'adolescent révolutionnaire : prolétaires de tous les pays, unissez-vous. N'a jamais marché ce machin.
Allez ! un peu de nostalgie... la chanson Vingt ans de Ferré : "et en cherchant son cœur d'enfant, on dit qu'on a toujours vingt ans". Buena notte Robert.
Le financement du film par le triumvirat d'Hollywood (United Artists, Paramount et 20th Century Fox) explique peut-être ses allures d'immense tarte à la crème.
Avez-vous reconnu Sterling Hayden, le personnage principal du film de Stanley Kubrick, The Killing dans le rôle du grand-père d'Olmo ?
Le fasciste Attila (Donald Sutherland), sûrement l'un des dix personnages les plus ignobles de l'histoire du cinéma. On ne peut faire pire à titre de "gros méchant loup". Sutherland a tellement été horripilé par son personnage qu'il a refusé de revoir ce film pendant de nombreuses années.
Critique. Cahiers du Cinéma. Septembre 1976. Numéro 270. Le Ballon rouge par Serge Toubiana
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org
Visionné, la première fois, le 11 mars 1978 au cinéma Parisien à Montréal
Visionné, la première fois, le 11 mars 1978 au cinéma Parisien à Montréal
Le Cinéma Parisien, situé sur la rue Sainte-Catherine ouest, qui a hébergé pendant de nombreuses années la programmation du Festival des Films du Monde, a fermé ses portes le 11 avril 2007
Mon 159ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
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Mis à jour le 29 décembre 2022