01 mai 2007

33. Wise : The Sound of Music

1001 films de Schneider : The Sound of Music
La Mélodie du bonheur



Film américain réalisé en 1965 par Robert Wise 
Avec Julie Andrews, Christopher Plummer, Eleanor Parker, Richard Haydn, Peggy Wood.

Bon, ça commence mal, le titre en français me tombe royalement sur les nerfs. La mélodie du bonheur, quelle traduction stupide. Quelle niaiserie!

Quand j'aurai fini de me taper le visionnement des 1001 films, je vais me faire un plaisir d'établir une liste des traductions stupides de titres de film de l'anglais au français. Exemple : One Flew Over the Cuckoo's Nest qu'on a traduit en français par Vol au-dessus d'un nid de coucou. Un "cuckoo" en anglais, c'est un fou. En français, un coucou, c'est soit un oiseau, une fleur, un vieil avion ou une horloge mais pas un fou.

Il me semble qu'on aurait pu garder le titre The Sound of Music pour la version française comme West Side Story dont on n'a pas traduit le titre - imaginez : L'histoire du côté ouest !!

Ce film relate l'histoire de Maria von Trapp, à partir du moment où elle devient gouvernante des enfants du capitaine Trapp jusqu'à sa fuite en Suisse en compagnie de sa nouvelle famille, afin d'échapper aux nazis qui occupent l'Autriche.

Mais avant ce film, la famille Trapp était déjà connue grâce à deux films largement distribués en Amérique. Wolfgang Liebeneiner avait réalisé les films : The Trapp Family (1956) et The Trapp Family in America (1958). Deux films que j'ai vus plusieurs fois à la télé durant mon enfance et qui m'avaient beaucoup impressionné. Films introuvables en ce moment. Le fait de savoir que cette famille habitait près de chez-moi (Stowe au Vermont - à175km) de Montréal) ajoutait à l'envoûtement dégagé par ces films.

Le film : une grosse guimauve sentimentale et pleurnicharde. Un film pour la famille comme on aime les détester. Christopher Plummer, celui qui personnifie le capitaine Trapp, appelait le film "The Sound of Mucus". Tout est dit.

Les 3 premières minutes du film méritent par ailleurs d'être vues. Cette descente en plongée sur les Alpes autrichiennes en passant du monde des glaciers à la prairie verdoyante allait influencer des dizaines de cinéastes par la suite. L'image de Julie Andrews dans les alpages est roborative (il y a des années que je voulais placer ce mot, voilà c'est fait).

Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point ce film était éloigné de mes valeurs politiques de l'époque. Je me souviens être sorti du cinéma en me moquant éperdument de cette famille-bonbon vivant dans un monde de carton-pâte. À ne pas inviter au même party : Maria von Trapp et Ernesto Che Guevara.

Critique : Cahiers du Cinéma. Mars 1966. Numéro 176. Par Jean-André Fieschi
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org

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Mis à jour le 13 janvier 2023