17 août 2010

183. Coppola : Apocalypse Now

ap1001 films de Schneider : Apocalypse Now


Film américain réalisé en 1979 par Francis Ford Coppola
Avec Martin Sheen, Marlon Brando, Robert Duvall, Frederic Forrest, Sam Bottoms, Laurence Fishburne, Albert Hall, Dennis Hopper, Harrison Ford, Christian Marquand, Aurore Clément.

Coppola nous transporte au royaume de la démesure et de l'horreur que fut la guerre du Vietnam.
 
Cette espèce de "road movie", cette longue remontée du fleuve, est un voyage aux confins de la déraison.

"Apocalypse Now n'est pas un film sur le Vietnam, c'est le Vietnam." (Coppola)

Je reste sans voix devant ce film. Je ne sais qu'écrire.

Bon, d'abord ceci. À quand un Apocalypse Now sur la guerre d'Algérie ? Comment se fait-il que le cinéma français n'arrive toujours pas à faire une œuvre critique majeure sur la guerre d'Algérie comme certains cinéastes américains l'ont si bien fait à propos de la guerre du Vietnam et comme ils le font présentement avec l'intervention en Irak ?

Pour ce commentaire, j'ai vu la version longue qui s'intitule Apocalypse Now Redux (version longue de 202 minutes éditée en 2001). Il est impératif de voir cette version ne serait-ce que pour l'importante partie (absente de la 1ère version) sur la colonie française qui vit hors du temps, dans un monde fantomatique. On a l'impression d'une séquence onirique comme l'on en retrouve, d'ailleurs, à quelques reprises tout au long du film (la séquence initiale dans la chambre avec la musique de The Doors, celle des playmates sur la rivière, toute la partie dans le camp du colonel Kurtz).

À voir, évidemment : Hearts of Darkness : A Filmmaker's Apocalypse de Eleanor Coppola.

Il paraît qu'il faut lire Apocalyse Now : journal de Eleanor Coppola. "one of the best and saddest books on the making of a film" (David Thomson)

Je sais, c'est décousu. Mais je n'arrive pas à pondre un texte cohérent sur ce film. C'est comme si la masse filmique était une sorte de tsunami - trop de tout en même temps. Exemple, la scène de l'attaque en hélico. On est carrément "blasté" (anglicisme québécois) par ce type de mise en scène.

Le surchargé pondéral (on ne fait pas mieux comme rectitude politique, non ?) de la fin du film, eh bien, c'est mon acteur masculin préféré : Forever Marlon Brando. Vous connaissez déjà mon choix féminin : Liv Ullman.

Critique. Cahiers du Cinéma. Juillet 1979. Numéro 302. Au Cœur des ténèbres par Serge Toubiana. Octobre 1979. Numéro 304. Par Pascal Bonitzer

Oscars 1980. Deux statuettes pour la photographie et le son. En nomination pour l'Oscar du meilleur film qui est allé à Kramer vs Kramer - wow !
Cannes 1979. Palme d'or et prix de la critique internationale.

Visionné, la première fois, en août 1982 à L'Autre Cinéma à Montréal
Après un séjour de 4 années dans la campagne québécoise, retour définitif à Montréal en février de cette année 1982 à la suite à une modification importante de parcours dans ma carte de Tendre !
Mon 183ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 10 mars 2023